CRIT 2019 : Humans of Crit

En cette édition parisienne du CRIT, nous sommes allées à la rencontre de ceux et celles qui font le week-end : sportifs, supporteurs, spectateurs, IEP de toutes les nations. Tous ont un ressenti différent, des souvenirs particuliers : voici donc notre panorama des criteux 2019 !

Raphaël – Lille
C’est mon premier CRIT et ça restera certainement celui de la belle ambiance. Rencontrer autant de nouvelles personnes et se retrouver autour du sport, c’est vraiment sympa.
Mon podium ? De manière pragmatique, les Lillois ! Dans tous les cas, le prix de l’ambiance est à nous. Concernant mon sport, le basket, j’avoue qu’on s’est fait défoncer; mais on est tombé sur une poule compliquée: il y avait les deux finalistes. Pourquoi se battre? Honnêtement, on a voulu laisser gagner.
J’espère que le CRIT restera lillois.
Jaime – Bordeaux
Je fais du judo et de la fanfare, plus précisément de la clarinette : mon boulot dans la banda, c’est clairement mon meilleur souvenir. J’ajouterai aussi que c’est un CRIT exceptionnel, presque reposant : dormir plus de 4h par jour, vous ne vous rendez pas compte, c’est extraordinaire et tellement bizarre à la fois.

Mon podium ? Question délicate, mais je suppose Paris, suivi de Bordeaux et Grenoble.

Pour la fin, je vous laisse avec les pèlerins de Navarre: “j’irai de Pampelune jusqu’à Bayonne, j’irai de Dax jusqu’à Mont de Marsan, je ferai le plus grand pèlerinage, des festayres de tous les temps”.
Camille – Rennes
C’est mon premier CRIT bien que je sois en 2A. J’y fais pas mal de choses : basket, cross et bad, mais je préfère la course. L’essentiel dans tout ça, c’est le soleil. MERCI le temps ! Les vigiles sont cool aussi, sans compter les fanfares. C’est vraiment grâce à elles qu’on s’enjaille. Normalement, si mes calculs sont bons, on n’aura pas la cuillère – ceci dit on l’a cassée donc personne ne l’aura – et il y a moyen d’arriver avant Lille.

Le mot de la fin ? Galette saucisse, je t’aime.
Manon et Sol – Grenoble

C’est notre deuxième et troisième crit en tant que pompoms, dans tous les cas on peut le dire : l’ambiance y est beaucoup plus cool. Ce qui est génial, c’est qu’il y ait tout dans un même complexe. On remarque aussi qu’il y a plus de bienveillance qu’aux éditions précédentes, à Lyon c’était méga violent, alors qu’ici tout le monde vient se parler même sans être du même IEP. Le show était spectaculaire, on se voit troisième si on a de la chance. Keep in mind : nos pompoms sont des escalopes !Marie, Emma et Lili – Aix-en-Provence
Pour résumer ce CRIT : beaucoup d’alcool, énormément de tourisme et très, très peu de sport. On ne va pas vous mentir : on est arrivé 4ème au judo, alors qu’on n’en avait jamais fait avant. On pensait qu’il n’y aurait qu’un seul combat, mais avec des malentendus on s’est retrouvé en demie, on s’est fait coucher mais ça reste un bon souvenir. C’est notre premier CRIT, mais on est bourré comme si c’était notre 5ème. Clairement, les Aixois on est la délègue’ de l’apéro. On attend impatiemment le prix de l’ambiance, si on ne l’a pas on fait un scandale ! Le CRIT c’est carton. Retenez un truc : Aix, Aix, Aix on est sex.
Théo et Eloise – Lyon
C’est notre premier CRIT, dans les catégories rugby et natation. Notre meilleur souvenir ça reste l’arrivée des délègues, on s’est fait défoncer, on ne s’y attendait pas. Autre surprise : les gens sont hyper ouverts, on dirait presque qu’ils sont accueillants. Notre meilleur souvenir restera le moment où on s’est mis tout nus dans le CROUS. Oui, c’est vrai. C’était hyper marrant. Sur le podium, on voit bien Paris, puis Bordeaux et Grenoble. Lyon ? On sera quatrièmes, comme d’habitude.

Si vous voulez savoir: Paris mange mon pipou.
Sarah et Aya – Saint-Germain-en-Laye
C’est notre deuxième CRIT, en tant que supporter et nageuse (et j’ai gagné la natation, c’était la folie !). On dort à Roissy, les avions passent littéralement au-dessus de nous mais on est en forme. On dort 5h par nuit, c’est énorme pour un CRIT. Bref, bien vu pour les hôtels. Pour la cuillère on a trop peur, mais ça se joue aussi avec Rennes et Lille. Et puis on met Bordeaux vainqueur du CRIT, on a de l’espoir pour eux. Notre message à la Fédé ? Rendez-nous la Confrontation !Belén & Thomas – Toulouse

C’est notre premier et deuxième CRIT, en tant que supporter (Belén) et pompom (Thomas).
Notre meilleur souvenir c’était hier : notre bus a crevé et on a dû faire la soirée à côté du RU. C’était imprévu, donc forcément énorme. On a aussi adoré le premier jour, les gens n’avaient pas encore amené l’alcool et c’était chill. La grande partouze de fanfare, c’était une folie. On met Lille premier, puis Rennes ou St-Germain; on parle bien sûr de la cuillère. On a aussi un message à faire passer: il y a beaucoup trop de sexisme ambiant, le CRIT doit bannir l’homophobie et la stigmatisation des pratiques sexuelles dans les chants. On est là pour être tous ensemble et s’amuser, ça doit rester bon délire.
Alexandre Étienne Simon – Strasbourg

C’est notre premier CRIT. Nous sommes venues avec l’équipe de foot et natation. Si on devait résumer notre CRIT ? Impossible ! Il y a trop de moments : l’alcool, le chant avant le bad avec les fanfares,  de Bordeaux et Grenoble : ça tuait ! Et puis le tifo aussi, la pétanque Stras contre Stras où on a dansé tous ensemble : bref, que de bons souvenirs.

Si on devait prédire un podium? Paris, Bordeaux, Grenoble. Et pour la cuillère? Nous ! Ah non. St-Ger ou Rennes, on sait pas. On espère juste que Paris ne gagnera pas l’année prochaine.Adam – Paris

C’est mon 3ème CRIT, et si je ne devais citer qu’un seul souvenir, ce serait le but de Charles Pecheux en finale. Blessé, c’était presque pour lui inconcevable de participer au CRIT en roulant la pelouse. Il a été contraint de nous regarder vendredi et samedi, mais il a fini par rentrer pour quinze minutes en finale, sur une jambe, et a inscrit le but fondamental du 3-1. Super récompense pour ce chic type, qui a un magnifique sourire.

Pour les années précédentes, ce serait mes pleurs de Vincent Rogier lors de ma première victoire au crit à Toulouse en 2016 : larmes chaudes ruisselantes telles les chutes du Niagara. Beaucoup de fragilité mais aussi beaucoup de chaleur, des larmes très chaudes qui nous ont bercés et qui ont marqué ce premier CRIT. Cette année, je retiens aussi les larmes de Thomas Accajou après la demie contre Grenoble. Les Mercenaires, malgré leurs airs de guerriers, ont un véritable cœur, aussi à prendre. On est généreux à ce niveau là, le foot c’est surtout des émotions en fait.

Mon podium ? Déjà, Mercenaires premiers. Sinon, Paname vainqueurs, 2 Bordeaux, et 3 ça compte pas. La cuillère sera pour Rennes. C’est Dieu qui donne…

Propos recueillis par Gabrielle Hurtubise-Radet et Clémentine Marcon Sabatier