Les élections syndicales 2008 (II) : UNI

Après Interzaide-Fac Verte et Nouvelle Donne, c’est au tour de l’UNI de répondre aux 5 questions de LaPéniche.net à l’occasion des élections syndicales des 16 et 17 janvier à Sciences Po. Vous n’étiez pas présent au débat entre l’ensemble des listes candidates qui avait lieu lundi en Boutmy ? C’est l’occasion de vous rattraper !
A venir : les réponses de SUD, de l’UNEF et de la Cé.

1. La politique des langues était une question cruciale lors des élections syndicales de 2007 : Quel bilan tirez-vous de l’année passée et quelle est votre position actuelle à ce propos ?

L’année 2007 a été l’occasion de voir concrètement ce que donnait le dispositif et d’obtenir qu’il soit appliqué de manière suffisamment souple. Nous avons par ailleurs déjà eu l’occasion de nous exprimer sur la question par un tract. L’UNION ne remet pas en cause le fait que l’anglais doive être maîtrisé et que le “papillonage” linguistique ne soit pas une bonne chose. Mais c’est précisément parce que l’apprentissage des langues s’inscrit dans la durée qu’un accès systématique à une LV2 et un accès plus large à une LV3 se justifient. Lorsque l’on a commencé l’étude d’une LV1 différente de l’anglais, parfois depuis le collège, il est hautement préjudiciable de devoir s’arrêter à l’entrée de Sciences Po pour la simple raison que la Direction estime que l’on ne peut pas cumuler l’apprentissage de deux langues ! C’est pourquoi la direction des langues nous a assuré – comme, je suppose, aux autres mouvements – qu’elle tiendrait compte des situations particulières, comme la nécessité d’étudier une langue dans le cadre d’une démarche académique ou professionnelle cohérente (année à l’étranger, orientation professionnelle, concours administratif). De même, l’UNI a obtenu que le futur règlement de scolarité dispose clairement que la direction des langues peut autoriser la poursuite de l’étude d’une langue commencée en 3ème année. La direction des langues nous a précisé qu’il suffisait alors que les élèves en 3ème année fassent la démarche de prévenir le secrétariat de l’apprentissage de nouvelles langues. En revanche, la situation concernant le laboratoire des langues demeure réellement insatisfaisante. Le problème n’est pas tant l’exiguïté que la trop faible fréquentation ! Et pour cause : peu d’élèves font la démarche volontaire d’aller profiter des moyens audiovisuels (ne serait-ce d’ailleurs que pour regarder un film entre deux conf…). Nous avons donc proposé que la maquette pédagogique des langues intègre une formation de 2h par semestre, ne serait ce que pour les conférences de niveau 0 à 2. Cela suppose néanmoins de mettre davantage de moyens sur la table : c’est à cette fin que la Direction a d’ores et déjà prévu de budgéter les crédits pour un nouveau labo (la décision définitive de le construire n’a cependant pas encore été prise). Bref, il ne faut jamais désespérer de ramener la Direction à un peu plus d’ouverture sur le sujet. Et nous entendons bien mettre tout en œuvre dans cette optique.

2. Que pensez-vous de la polémique sur les horaires et l’accessibilité de la bibliothèque ?

Sur ce point non plus, nous ne nous somme pas contentés de belles paroles : l’UNI a agi de manière concrète afin de débloquer une situation qui ne peut décidément plus durer, comme vous le rappellera notre pétition, signée par 547 élèves. Je ne reviens pas sur le constat. Même si cela ne règlera pas tout (le manque de places de travail surtout), nous avions posé trois revendications tout à fait réalistes pour peu qu’on ait la volonté de les mettre en œuvre : 1) l’élargissement des horaires d’ouverture à 9h-21h du lundi au vendredi au 30 comme au 27 ; 2) l’embauche de vacataires étudiants pour pallier le manque structurel de disponibilité du personnel titulaire de la bibliothèque (à qui nous ne reprochons par ailleurs rien) ; 3) le développement de services concrets (au-delà de la désormais très satisfaisante accessibilité de nombreuses bases de données à distance : ancienne suggestion de l’UNI), comme la mise en place d’une boîte pour le retour des documents en dehors des horaires d’ouverture ou la mise à disposition de manuels « usuels » en actuelle salle des collections. Hugo Brugière revient longuement sur ces questions dans notre Tribord (également sur notre site pour ceux qui ne l’auraient pas eu) : la direction de la bibliothèque attend d’analyser les résultats de la vaste consultation, qu’elle a lancée suite à notre action, avant de fixer le nouveau dispositif. Mais nous pouvons dès aujourd’hui vous assurer qu’il y aura du changement, et ce avant l’an prochain ! De nouveaux vacataires sont d’ailleurs déjà recherchés : avis aux amateurs !

3. Quelles sont vos propositions relatives aux frais de scolarité et aux système de bourses ?

Concernant les frais de scolarité, notre position est simple : prudence ! M. Descoings avait en effet promis de geler le dispositif telle qu’il existait à la rentrée 2005, ce qui nous garantit contre les mauvaises surprises à la rentrée prochaine. Cette année a cependant été l’occasion d’une clarification concernant les années de césure : suite à la demande de l’UNI formée en juin dernier, appuyée ensuite par l’UNEF, le Conseil de direction a voté en octobre une résolution prévoyant que les élèves en année de césure devraient payer 25% de leurs droits de scolarité pour continuer à bénéficier de leur statut d‘étudiant. S’agissant de frais administratifs, nous aurions certes préféré une somme fixe, mais c’est néanmoins un progrès. Plus fondamentalement, nous ne sommes pas hostiles au principe des frais de scolarité puisque nous souhaiterions même que les autres établissements d’enseignement supérieur disposent de marges de manœuvre en la matière, mais nous posons deux conditions : 1°) le développement des ressources propres de Sciences Po (39% des recettes cette année) doit s’appuyer en priorité sur les entreprises (par exemple dans le cadre de l’apprentissage), les services (dont la formation continue) et les dons des Anciens. Or nous reconnaissons bien volontiers que la Direction fait des efforts dans ce domaine, étant bien consciente que si les élèves devaient financer l’ensemble du budget de la FNSP, il faudrait multiplier les frais de scolarité par sept ! 2°) que l’on veille effectivement à la justice sociale : il conviendrait notamment de « familialiser » davantage les frais de scolarité, en prenant mieux en compte le nombre d’enfants, particulièrement ceux qui sont également étudiants. S’agissant de la politique des bourses, nous rappelons simplement que la meilleure « récompense » pour un élève de Sciences Po, c’est sa formation et les perspectives professionnelles (avec la rémunération qui va avec) qu’elle offre. Nous ne sommes donc pas favorables à une politique de bourses tous azimuts comme la défend avec persévérance l’UNEF, qui va jusqu’à exiger que l’on dépense jusqu’au dernier euro des crédits qui sont budgétés sans regarder à l’intérêt de la dépense ! Au contraire, au-delà du très satisfaisant système de bourses sur critères sociaux existant à Sciences Po, nous prônons la reconnaissance du mérite (un certain manque d’information devant parfois être constaté sur les bourses au mérite offertes par Sciences Po) et la concentration des crédits sur les dépenses donnant lieu à des surcoûts pour les élèves : 3ème année, séjours d’études dans le cadre de l’Ecole doctorale, etc. Il ne faut pas non plus hésiter à solliciter davantage des sources de financement privées : L’Oréal et la section Alsace-Belfort de l’association des Anciens proposent ainsi des bourses spécifiques.

4. Qu’en est-il aujourd’hui du projet de réforme de l’examen d’entrée en 1ère année ?

Le projet est en attente car il ne fait pas consensus, ni auprès des étudiants, ni même dans les rangs de la Direction et au-delà (M. Pèbereau, président du CD, est contre). L’UNI s’était élevée contre ce projet l’an dernier, en faisant circuler une pétition où nous précisions notre position pour la sauvegarde de l’examen d’entrée en 1ère année : 1°) contre la concomitance de l’examen d’entrée et du baccalauréat : avancer les épreuves en juin/juillet favoriserait outrageusement les grands lycées parisiens, capables de préparer leurs élèves à l’entrée à Sciences Po et pas seulement au bac, et défavoriserait ceux qui ont besoin de l’été pour se mettre à niveau. De surcroît, la période estivale est de facto une épreuve de motivation ! 1° bis) contre une admissibilité sur dossier, comme l’a proposé M. Descoings sur son blog le 8 janvier dernier, parce que se fier uniquement aux épreuves du baccalauréat et aux notes du lycée n’est pas suffisamment fiable et qu’il faut éviter le syndrome du « j’entre à ScPo parce que j’ai vu de la lumière pour déposer un dossier ». 2°) pour le maintien de la spécificité de l’épreuve de culture générale : la culture générale est le fondement du projet pédagogique de Sciences Po et l’épreuve dédiée ne doit pas être réduite à une épreuve de philosophie. 3°) pour le maintien de l’unité de l’examen d’entrée : une éventuelle épreuve à la carte devrait maintenir un niveau d’exigence uniforme. On peut tout à fait envisager cette diversification partielle de l’examen (de l’épreuve sur dossier notamment), de manière à prendre en compte le spectre le plus large des qualités des candidats, en privilégiant une option correspondant à la section du baccalauréat (économie, science politique, géographie, mathématiques ou une autre matière scientifique, langue…). 4°) contre un oral d’admission surpondéré : si l’on conserve des épreuves écrites en septembre (ou fin août), comme nous le souhaitons, organiser des oraux ne serait pas pratiquement réalisable. Mais sur le fond, à bac0, nous doutons que l’entretien suffise pour se faire un avis définitif sur la qualité d’un candidat, sauf à l’envisager comme un outil de sélection arbitraire voire discriminatoire. En résumé, l’UNION n’est pas fermée à toute évolution, mais défend une idée simple et un principe qui ne l’est pas moins : d’une part, l’indispensable sélection opérée par Sciences Po doit offrir toutes les garanties de crédibilité, ce qui exige de minimiser l’arbitraire au risque, sinon, de dégrader l’image de Sciences Po ; d’autre part, la sélection doit se fonder sur le mérite, qui, là encore, peut être envisagée avec une certaine pluralité.

5. Quelle est votre position par rapport à l’ouverture d’un second campus à Créteil ?

Rappelons d’abord qu’aucune décision n’a été prise, principalement parce que l’Etat n’est pour l’instant pas prêt à soutenir financièrement un tel projet. Mais sur le fond, le projet de création d’une 2nde implantation en Île-de-France, à Créteil, dépasse les expériences concluantes des sites délocalisés du Premier Cycle : il s’agirait à moyen terme d’accueillir 2000 élèves supplémentaires dans le cadre d’une diversification accrue de Sciences Po. C’est parce que cette perspective est à la fois pleine de promesses, mais aussi lourde de menaces qu’elle mérite toute notre attention. S’il s’agit de créer des synergies avec le Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) Paris-Est, afin d’enrichir la gamme des formations à Sciences Po, sans remettre en cause ni notre recrutement ni nos fondamentaux, nous y serons résolument favorables ; s’il s’agit en revanche de s’agrandir pour affecter quelque part un surplus d’admis à Sciences Po et nier notre identité, nous ne pourrons que nous y opposer… Etant donné le flou qui entoure cet incertain projet, nous ne pouvons bien entendu pas prendre de position a priori, mais nous posons deux principes : 1°) Il ne doit pas être porté atteinte à l’unité de la formation de Sciences Po, tant en termes de contenu que d’image. Autrement dit, « SciencesPo. » ne doit pas devenir une marque que l’on plaquerait sur n’importe quel cursus sans les exigences pédagogiques nécessaires ! 2°) Cette implantation nouvelle devrait accueillir, si le projet s’avérait convaincant, non pas différentes années de différents cursus (comment défendre l’idée qu’il faut passer son M1 à Paris et son M2 à Créteil quand le secrétariat du master ne peut se dédoubler et que les deux années peuvent avoir des cours en commun ?) mais bien des cursus particuliers d’excellence, qui pourraient bénéficier du PRES : il ne doit pas s’agir d’une opération gratuite dans le cadre d’une solution de facilité !

Pour la liste UNION pour Sciences Po, Vincent UHER et Maxime van LIERDE, élus en Conseil de direction.

33 Comments

  • la blonde de ND en question

    Marion, je viens de découvrir tes piteux mensonges, mais n’as-tu pas honte ??
    Soit dit en passant, j’aurais largement préféré que l’histoire que tu as inventée soit vraie, plutôt que la triste réalité.

    ("Depuis quand dire à une demoiselle, qui se permet de manger le goûter de nos vaillants militants sans nous demander notre avis (alors même que nous en avions proposé à tous les syndicats quelques temps avant) quelque chose du type : "tais toi, j’aime pas les fausses blondes" devient un propos homophobe")

    Puisque tu veux que je racontes haut et fort ce qui s’est vraiment passé, je vais le faire. Avant de passer à ce qu’il y a de très grave dans cette histoire, je voulais défendre ma couleur de cheveux naturelle, et dire que JAMAIS je ne toucherai le goûter d’une personne de l’UNI.

    Je voudrais tout d’abord dire que notre état d’esprit est d’entretenir des rapports cordiaux avec les membres des autres syndicats, et d’éviter l’agressivité et les attaques personnelles qui n’apportent rien au débat. Ce qui n’est manifestement pas la politique de tous les syndicats.
    Ainsi, mercredi 16 janvier, 1er jour des élections, je tiens la table ND avec deux autres membres. Le "destin" et la réussite de notre syndicat est en train de se décider en salle A15. Les membres de l’UNI sont particulièrement désagréables, nous mettons ça sur le compte de la tension de l’élection. Nous décidons de détendre l’ambiance, c’est la fin de la campagne, les dés sont jetés de toute façon. Ainsi, voyant des gâteaux sur la table de l’UNI, je les regarde avec insistance en souriant, genre ‘la morphale est dans la place’.

    J’étais alors à mille lieux de penser que les personnes alors présentes à la table de l’UNI n’étaient pas à même d’apprécier ce genre d’humour bon enfant.
    Bien au contraire.

    Un type que je ne connaissais pas me regarde alors avec un air méchant et me dit un truc du genre "nan, on aime pas nouvelle donne".

    Mon compagnon de table me regarde abasourdi.
    Je n’avais effectivement pas entendu la fin de la réponse du type de l’UNI, que Nicolas me répète : "on aime pas nouvelle donne parce qu’on n’aime pas les pédés".
    J’hallucine, et me dis qu’il doit avoir mal compris.

    Je demande alors calmement au type en question de me répéter ce qu’il vient de dire.
    La réponse fuse, claire, assumée, à haute voix dans la Péniche : "Bah oui quoi, j’aime pas les pédés, j’aime pas les trav"
    Ensuite, en nous visant tous les deux : "Elle je l’aime bien, toi je t’aime pas" (croyant certainement que Nicolas qui tenait la table ac moi était gay).

    Je vous passe la fin, où je m’en suis pris plein la gueule, que ce soit de la part de cette ordure qui n’a pas supporté que je lui demande (pourtant encore relativement calmement) son nom, ou de la part des mecs de l’UNI Sciences Po, parce que j’ai OSE leur reprocher de copiner avec ce genre de personnage et de les faire venir à Sciences Po.
    Ca oscillait alors entre la mauvaise foi "ah non, on ne sait pas ce qu’il vient faire là" et le soutien implicite "moi aussi j’en ai des choses à dire sur ND", frôlant le gros foutage de gueule souligné par Margaux "c’est son humour à lui, il a l’habitude d’être sur le terrain, il est à Tolbiac" (so what ???)

    Quoi qu’il en soit, ce genre d’évènements est intolérable, que ce soit à Sciences Po ou ailleurs, à l’encontre des membres de Nouvelle Donne ou de qui que ce soit, de la part de types anciens élus de l’UNI ou de n’importe quel citoyen.

    Un simple message à mes chers amis de l’UNI : un peu de dignité et d’humilité, à votre place je ne la ramènerais pas trop.

  • LOL

    "S’agissant de la politique des bourses, nous rappelons simplement que la meilleure « récompense » pour un élève de Sciences Po, c’est sa formation et les perspectives professionnelles (avec la rémunération qui va avec) qu’elle offre"

    Ahhh, heureusement que vous êtes là, UNIs dans l’humour, pour nous faire rire!

    Au plaisir ! (ou pas)

  • JMM

    Quel dommmmmmmage, apparemment l’UNI connait un revers électoral avec un siège uniquement…
    Ca doit être douloureux… Hugo, mes pas-amitiés dans cette épreuve rude pour ton égo.
    Comme quoi la réputation, ca compte.

  • Charles

    Ouais comme d’hab l’UNI hein ?

    On prend les mêmes et on recommence… Puis c’est marrant, les scandales ça retombe TOUJOURS sur vous, comme le fait remarquer "Tonton".

    Et pas la peine de nous sortir votre numéro des mal-aimés, parce que dans les syndicats extrêmistes, ya aussi SUD, que peu de gens portent dans leur coeur et c’est pas pour ça qu’on les accuse chaque année d’homophobie, de méthodes anti-démocratiques et et qu’ils créent un scandale à chaque élection.

    Alors quant à savoir pourquoi l’UNI a mauvaise réputation, faudrait ptet se regarder dans une glace les cocos. (non pas coco comme dans "communistes", quoi que sur certaines méthodes vous en soyez pas loin). Vous êtes vraiment la honte de Sciences Po.

  • Blandine

    "J’ai d’ailleurs regardé le site de Nouvelle Donne, il n’y a pas marqué partout que c’est lui qui l’a fait avec l’autre webmaster de ND, alors que si tu vas sur le site de l’UNI, c’est blandine.com, blandine.fr, blandine.net."

    >>> Oui et alors, je n’y peux rien s’il ne respecte pas la loi hein… (ce n’est pas que l’idée m’enchante de voir le nom dudit webmaster une fois de plus, mais bon)

    Alors tiens cadeau:

    La loi du 21 juin 2004, appelée loi pour la confiance dans l’économie numérique, dispose dans son titre 6 III:

    1.Les personnes dont l’activité est d’éditer un service de communication au public en ligne mettent à disposition du public, dans un standard ouvert :

    […] S’il s’agit de personnes morales, leur dénomination ou leur raison sociale et leur siège social, leur numéro de téléphone et, s’il s’agit d’entreprises assujetties aux formalités d’inscription au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers, le numéro de leur inscription, leur capital social, l’adresse de leur siège social ;

    Le nom du directeur ou du codirecteur de la publication et, le cas échéant, celui du responsables de la rédaction au sens de l’article 93-2 de la loi nº 82-652 du 19 juillet 1982 précitée ;

    J’ai mis seulement les passages utiles.

    voili voilou

  • Jean

    Juste pour dire que si Matthieu avait voulu s’engager dans l’UNI, je pense que ca aurait été plus simple pour lui. Il aurait eu un soutien national, de l’argent, moins de problème… Il a au moins eu le courage de créer Nouvelle Donne pour répondre à une question simple : comment virer l’UNI et ses méthodes ?

    J’imagine qu’ils y arriveront dans quelques temps. Mais comme tu as vu, il n’était pas présent cette année en péniche, et d’autres certainement tout autant mégalo, et plus nombreux que vous d’ailleurs, ont pris le relai. Ces idées là ne sont pas au service d’une ambition personnelle, mais sont bel et bien de vraies idées qui convainquent certains, auxquelles adhèrent beaucoup.

    En attendant avec impatience les résultats de demain, mais il est presque sur qu’à faire égal avec eux, c’est déjà une défaite pour vous, et qu’à faire moins bien, ca montre bien que vous n’êtes plus en phase avec Sciences Po, que vous vous êtes faits virer tout court !

    Pour en revenir sur les scandales, cela ne vient que de vous ! Je me souviens des CEP, c’était vous le scandale. Je me souviens des propos de JBD, c’était vous le problème. Je me souviens de l’incident de l’an dernier, c’était encore vous. Je vois cette année, c’est encore vous !

    Alors que vous ayez la hargne contre ND qui vous pique tout sauf votre sale esprit, je veux bien, mais ne les accusez pas de servir des causes personnelles qu’ils trouveraient satiées plus facilement au travers l’UMP ou l’UNI directement…

    J’ai d’ailleurs regardé le site de Nouvelle Donne, il n’y a pas marqué partout que c’est lui qui l’a fait avec l’autre webmaster de ND, alors que si tu vas sur le site de l’UNI, c’est blandine.com, blandine.fr, blandine.net.

    UNI, memes les politiques de droite ne vous saquent pas ! Votre avenir est ailleurs !

  • VU

    "« j’entre à ScPo parce que j’ai vu de la lumière pour déposer un dossier »
    Pourriez-vous développer ?"
    –> il s’agit d’une réaction à la proposition de M. Descoings de remplacer l’examen d’entrée à ScPo par une préselection sur dossier puis un entretien + un oral de langue. S’agissant de jeunes bacheliers, il ne nous paraît pas évident qu’un entretien soit suffisant pour se faire une idée définitive de la motivation d’un candidat et de la pertinence de sa candidature sans autre référence académique qu’un dossier scolaire peu fiable. Cela favoriserait naturellement les rejetons des parents informés, qui auront eu l’idée de déposer un dossier.

  • VU

    1) Nous avons soulevé deux problèmes auprès de la Direction, en renonçant finalement à faire un recours : d’une part la présence de notre candidat Maxime vL sur la profession de foi ND; d’autre part le fait que la liste ND en CS avait été parrainée par des élèves non électeurs au CS.
    2) La personne qui aurait tenu des propos homophobes (je veux bien le croire car cela ne m’étonnerait pas de lui, puisqu’il avait créé l’incident de l’an dernier, mais cela reste à prouver) est venue contre la volonté de l’UNI (il est d’ailleurs reparti très rapidement) dans un esprit de provocation apparemment partagé. On peut porter plainte contre cet individu, l’UNI n’y voit absolument aucun inconvénient. J’ajouterai que la personne en question a été déchu cette année de son mandat à la tête de l’UNI-lycées.
    3) "pour contrer des listes sur un plan juridique plus que sur un plan programmatique" (MC). Les rares spectateurs du débat entre listes candidates se marrent.
    4) "Ensuite, ils ont envoye un mail groupe, et je vous confirme officiellement que c’est eux. La preuve est faite." J’attends la preuve!
    5) En revanche, aucun membre de l’UNI n’a été pirater les messageries électroniques de la présidente de ND…
    6) De même, aucun membre de l’UNI n’a tenu des propos diffamatoire à l’encontre de membres de ND…

  • Tonton

    L’UNI vous chiez la honte, point c’est tout.

    Et je ne vote ni pour vous ni pour ND, au passage.

    C’est comme par hasard toujours sur vous que ça tombe ce genre de scandales, quelle malchance, vous qui êtes si innocents!

    Faudra un jour arrêter de prendre les gens pour des cons, si possible.

  • Marion

    Je serais encore moins fière d’appartenir à un syndicat, de droite également, avec sensiblement le même programme et les mêmes valeurs que l’UNI…. à un syndicat créé par un jeune homme mégalomane qui, plutôt que de s’engager dans un syndicat ayant les même idées que lui mais ayant une mauvaise image pour diverses raisons et de se battre pour l’améliorer, a décidé de créer le sien.

    Sinon, tu éviteras à l’avenir tes "petite Marion" et ton ton condescendant.

  • Matthieu C.

    Ma petite Marion…

    Si ca te fait plaisir de défendre l’indéfendable, saches que tu vas pouvoir défendre à plein temps tes gentils petits camarades adorables et tout mignon.

    Des recours vous avez tenté d’en faire. Evite de contester, ou je copie colle les mails de Vincent Uher, de Cédric Prunier ici…

    Des propos homophobes, ce n’est pas dire à une blonde qu’elle est blonde. C’est dire à certains qu’on n’aime pas les mecs comme lui qui ont une gueule d’homo… déjà l’an dernier des dessins nazis avaient été taggués sur nos affiches par vos militants.

    On n’est pas con, et on ne porte pas plainte dans le vent.

    Quant à la non légalité de nos professions de foi, elles l’étaient… d’ailleurs elles ont été envoyées par la direction à tout sciences po par mail.

    J’espère que tu es fière d’être membre de ce groupe… Moi je le serai pas.

  • Marion

    1) Depuis quand dire à une demoiselle, qui se permet de manger le goûter de nos vaillants militants sans nous demander notre avis (alors même que nous en avions proposé à tous les syndicats quelques temps avant) quelque chose du type : "tais toi, j’aime pas les fausses blondes" devient un propos homophobe?

    L’UNEF pourra témoigner.

    2) X recours? Lesquels? L’UNI n’a fait aucun recours et s’est juste permis de contester oralement la "non légalité" de vos professions de foi "officielles".

    3) Les personnes qui sont venues nous aider à tracter, y compris la personne qui a osé porter un jugement sur la couleur de cheveux de votre militante, n’étaient en rien fachos. D’ailleurs, nous n’étions pas le seul mouvement à avoir du soutien. Or, vous seriez mal placés étant donné l’anormalité de vos procédures électorales de critiquer cela…

    4) Je trouve ça assez drôle de la part d’un individu qui n’est pas présent pendant la campagne de se permettre de critiquer nos "méthodes" sans avoir pu vérifié par lui-même la véracité de ses propos.

    Il semblerait que le seul argument de ND pendant cette campagne ait été de nous accuser d’être des fachos adorant "taper les gauchistes", alors même que nous entretenons de bons rapports avec ceux-ci en dehors des différends idéologiques !

  • homophobe?

    c’est quoi exactement, être "homophobe"? outre le fait que le mot, étymologiquement mal construit, ne veuille rien dire, je ne vois pas trop, en l’occurrence, à quoi il se rapporte? Cela concerne-t-il les gens qui emploient les mot :
    pédé tapette tarlouze tafiole tantouze chbeb pédale femmelette travelo
    voire même "pédéraste" ?
    oh zut alors, j’ai prononcé ces mots-là; je dois être homophobe, alors….
    Messieurs les Khmers Roses, bonsoir

  • |Matthieu

    L’UNI a ete inconsiderablement odieuse pendant cette campagne. Ils ont tente de faire X recours a deux francs pour contrer des listes sur un plan juridique plus que sur un plan programmatique. Evidemment, ca n’a pas marche.

    Ensuite, ils ont envoye un mail groupe, et je vous confirme officiellement que c’est eux. La preuve est faite. C’est lache, c’est sale, et finalement, c’est moins annodin qu’il n’y parait : cela revele bien leurs methodes de travail…

    Enfin, ils ont fait venir de l’exterieur des militants UNI complement fachos. Ils ont tenu en public des propos homophobes sur filles et garcons de Nouvelle Donne. La Ce etait la et temoignerait volontiers j’imagine. Deux choses : c’est interdit de faire venir des etudiants hors sciences po dans sciences po pour tracter, et c’est encore plus interdit de tenir ce genre de propos.

    Donc au dela d’avertir la direction, de porter plainte, je crois en notre devoir de vous avertir vous tous aussi des methodes de ceux qui se presentent a vos suffrages.

    UNI : vous etes un scandale !

  • gui

    "A part le traditionnel "UNI = de méchants droito-pétaino-catho-royco-sarko-facho-totalitaristes""

    Rooo mais il ne faut pas vous accabler comme ça… ca va pas non!
    En plus, y’a totalitaristes qui est en trop, non vous ne l’êtes pas, parce que vous ne serez jamais majoritaires!
    Et vous avez oublié homophobes si on lit ce qu’il y a au dessus!!

  • Lionel

    A part le traditionnel "UNI = de méchants droito-pétaino-catho-royco-sarko-facho-totalitaristes", vous avez quoi commes arguments?

    N´était-ce pas Mitterand qui disait : "Quand vous ne savez pas comment prendre le dessus sur un adversaire, traitez le de fasciste. Le temps qu´il se justifie vous aurez tous le temps de lui porter de nouvelles attaques."

    On en voit ici qui appliquent cette doctrine à la lettre!

    Et on attend toujours les contradictions sur le fond…

  • Léon

    J’ai pas l’impression que ça soit la première fois que des problèmes relatifs à l’homophobies s’invitent dans la campagne ou plus globalement dans l’IEP…

    Faudrait peut-être un peu plus s’en émouvoir, même 3 affaires comme ça par an, c’est intolérable, et alors si l’histoire des "propos homophobes de certains" membres de l’UNI est avérée, ce qui à titre personnel ne m’étonnerait que peu, belle mentalité!

  • Margaux

    Et je ne parle pas des propos HOMOPHOBES de certains de leurs membres qui s’incrustent et qui soit disant "passent là par hasard"; un jour de campagne, mais bien sûr!!!!!
    Je suis révoltée, choquée et scandalisée par les méthodes employées et par les discours tenus: et encore plus par ceux qui se sentent représentés par cette organisation à la limite de l’extrêmisme. Et je pèse mes mots. Les membres de l’UNI Sciences Po savent TRES bien de quoi je parle!!!!! Inutile de vous défiler derrière des "il faisait de l’humour". Vous êtes méprisables, il n’y a pas d’autres mots.

  • Brrrrrr-uni

    @ Amaury: affirmation gratuite et injustifiée!

    Oui, alors gratuitement et sans justification: je ne vous aime pas, vos papiers sont à la limite d’être insultants à lire, vos tracts, votre torchon et autres brulots où les fautes de grammaire sont heureusement plus rares que vos perles! Et je lis toujours vos papiers, parce qu’on ne critique pas sans connaitre! Au moins, à défaut de vous aimer, vous me faites ricaner!

    "Dire que j’ai passé 6 mois à préparer ce concours! C’est à vous faire envie de revenir dare dare à l’Université!" Mais ouiiii, un de moins, un! Tous ces gens qui crachent dans la soupe ne font pas honneur à l’Iep.

  • CARLA

    « j’entre à ScPo parce que j’ai vu de la lumière pour déposer un dossier »

    Pourriez-vous développer ?

    Là vous donnez vraiment l’impression de nous prendre pour des abrutis…
    N’est-ce qu’une impression ?

  • Pierre-Henri

     »Bernadette (21:16) :

    Au moins les choses sont claires, UNI = antichambre UMP, version pas fin. »

    L’UMP Sciences Po ne soutient aucun syndicat (cf site internet).

  • amaury

    Mais depuis quand l’UNI se cache t’elle d’être un mouvement étudiant ancré à droite?

    Quant à la "version pas fin" ca relève de l’affirmation gratuite injustifiée!

    Ce qui est fendard dans cette élection (qui est ma prmière àsciencespo) c’est que plutôt que de se réferer aux programes ou aux professions de foi, c’est le règne de la rumeur, du ragot et du "on dit".

    Dire que j’ai passé 6 mois à préparer ce concours! C’est à vous faire envie de revenir dare dare à l’Université!

  • Bernadette

    Au moins les choses sont claires, UNI = antichambre UMP, version pas fin.

    "En attente d’une réélection", bah on espère qu’ils sont abonnés à Closer, parce qu’ils risquent de l’attendre longtemps.

  • Sarah

    "Pour la liste UNION pour Sciences Po, Vincent UHER et Maxime van LIERDE, élus en Conseil de direction."

    Pas encore élus, candidats…

  • Marion

    "Les Conventions Education Prioritaire, qui sont un extraordinaire outil de démocratisation et de promotion sociale, doivent également être soumises à un sérieux bilan, sans préjugés, mais également sans complaisance, qui permettrait de pointer les dysfonctionnements du système et, surtout, d’instituer un système pérenne et non plus expérimental, tout en évitant qu’il devienne une voie d’admission parallèle."

    http://www.ump-sciencespo.fr

  • marge

    Sans vouloir refaire le débat concernant les CEP : si vous avez évolué comme tu le dis quelle est alors votre nouvelle position à ce sujet?????

  • Marion

    Décidément c’est un peu facile de toujours nous coller cette étiquette d’extrémistes sans jamais venir nous parler pour vérifier.

    La position contre les CEP que tu mentionnes date de 2001. Il ne reste, au sein du groupe Sciences Po actuel, aucun des membres de l’époque, et nous avons évolué à ce sujet depuis !

    Cette précision faite, j’affirme qu’aucun de nous n’est affilié à un quelconque parti d’extrême-droite ou ne partage leurs idées : on peut passer au fond maintenant?