• UMP Sciences Po, l’année folle

    « En 2012, on était détestés. Etre de droite était un tabou, on était reconnus dans les derniers.» C’est avec ces mots que Charles-Henri Alloncle, l’actuel président de l’UMP Sciences Po, se souvient de ses débuts de militant. Depuis, ce parti de droite, traditionnellement minoritaire dans une école « majoritairement de gauche », a connu une ascension fulgurante. Aujourd’hui, le président de l’UMP Sciences Po se dit plus que fier du bilan 2014-2015 de l’association, une des plus dynamiques de l’école : 90 adhérents à jour de cotisation, 27 évènements depuis septembre. L’UMP Sciences Po avait d’ailleurs annoncé la couleur…

  • Zemmour et Mélenchon : des invités jugés indésirables à SciencesPo ?

    “SciencesPo nous apprenait à ne jamais rester sec, à parler toujours (…) : cette école est l’ennemie du silence” assurait Marin de Viry -chroniqueur littéraire pour la Revue des deux Mondes- dans la revue Charles du printemps 2013 consacrée à SciencesPo. Nonobstant le large consensus de centre-gauche qui règne parmi les étudiants foulant chaque jour le sol de la péniche, cette dernière en effet a pris l’habitude de recevoir la visite de quelques personnalités qui s’aventurent bien au-delà des frontières du spectre politique sciencepiste. C’était le cas en 2012 de Marine Le Pen vociférant contre les “enfants de bourgeois” en…