• Un coup de maître : L’art français de la guerre

    Après la fougue de Marien Defalvard, L’art français de la guerre, d’Alexis Jenni, est le second premier roman de la rentrée littéraire auquel La Péniche consacre un compte-rendu. Un premier roman remarqué, toutefois, puisque qu’il vient de recevoir depuis les tables du Drouant la consécration que de nombreux chefs-d’œuvre n’ont pas connu, à savoir le Prix Goncourt. L’art français de la guerre, avec son énigmatique titre-référence à l’ouvrage philosophico-tactique de Sun Tzu, attise donc les curiosités. Il est rare en effet qu’un professeur de biologie de 48 ans, qui se déclare « écrivain du dimanche », décroche à sa première tentative…

  • Du temps qu’on existait : un premier roman ambitieux mais agaçant

    « Un talent fiévreux et contagieux », ainsi Jérôme Garcin, médiatique critique du Nouvel Obs, conclut-il son compte-rendu presque dithyrambique du premier roman d’un jeune inconnu, Marien Defalvard, 19 ans. Précocité, éloges de la nomenklatura du monde littéraire et nomination aux Prix de Flore et Renaudot, les ingrédients d’un buzz de la rentrée sont ici réunis. Alors Coup médiatique ou vraie surprise littéraire ? C’est parée de cette interrogation que LaPéniche s'attaque à Du temps qu’on existait.

  • 1Q84 : le rêve éveillé d’Haruki Murakami

    En 2010, Belfond réédite l’une des nouvelles de Haruki Murakami issue du célèbre recueil L’Eléphant s’évapore (1989). Présenté dans une édition « luxueuse », illustrée d’une vingtaine de planches réalisées par Kat Menschik, Sommeil y est présenté comme l’une des nouvelles les plus énigmatiques de Murakami. Et, il est vrai que pour nombre de lecteurs, 17 euros pour une nouvelle d’initialement une trentaine de pages, cela constitue une énigme en soi … Mais voilà, « Voilà dix-sept nuits que je ne dors plus ». A la suite d’un rêve éveillé pour le moins dérangeant, une jeune femme se retrouve frappée d’une insomnie…